Le soleil était haut dans le ciel bleu sans nuages. Les feuillage des arbes chantait avec les oiseaux et la légère brise fraiche qui inondait la forêt. Un oiseau bleu traversa le ciel pour se poser sur un arbre verdoyant de fraicheur. L'herbe caraissait doucement le ventre d'un chat tricolore, la meneuse de la tribu de la source. Un coup de vent ébourifa le pelage d'Etoile de Printemps qui se trouvait, là, coucher sous le cerisier. Ce grand cerisier qui faisait des fleurs chaque printemps pour créer ses fruits rouges en été. Cette arbre majestueux offfrait à la chatte de l'ombre et elle en avait besoin.

Après un bon moment de détente sous cet arbre, la jeune chatte entendit un bruit, un frémissement dans les buissons qui entouraient l'endroit. Elle prit peur quand elle se rendit compte qu'elle ne connaissait pas l'odeur de l'individu présent. Mais celui ci n'était pas seul, ils étaient nombreux. prenant son courage à deux pattes, Etoile de Printemps demanda :

Qui est la ?

Pas de réponse. Sans qu'elle n'ai put se retourner, une enorme bête lui bondit dessus des crocs claquèrent sur son corp inocent. Etoile de Printemps fermit les yeux, assomer par la douleur. La bête parti, le gout du sang l'avait soulagé. elle entendit un hurlement qui s'estompait dans la forêt. Mais quel était cette bête ? La chatte l'ignorait. Elle s'endormit, elle venait de perdre une vie.

Un moment plus tard, elle ouvrit les yeux et vit l'image d'un chat flou. N'aillant pas le courage de le regarder, elle refermit ses yeux. Elle baignait dans une flaque de sang plus grosse qu'elle, quel spectacle horrible cela devait être que de la voir. Dans la douleur qui la dominait, elle essaya tout de même de parler .

Qu...qui ...est-ce ... ?

Elle attendit une réponse et se laissa à terre, n'essayant même pas d'ouvrir les yeux pour voir le chat qui la regardait. Si c'était un chat d'une autre tribu, elle ne se mettrai pas en colère mais le remercierait de l'avoir trouver.

Le soleil éclairait la petite carrière où un cerisier au fleurs blanches y prenait place. Ses branche s'étalait à l'horizontal mais aussi à la vertical ce qui permettait, lors des fortes chaleur, de s'y réfugier pour avoir un peu de fraicheur. Les oiseaux chantaient, se répondaient et volait d'arbres en arbres. Il y en avait de toutes les couleurs ce qui décorait ce ciel avec sa seul couleur bleu. Les feuilles, auparavant muette, commencèrent à crier annonçant l'arrivé d'un intrus. Un , au poil long, couleur roux et d'un regards qui montrait sa déterminant était entré dans la carrière avec un mulot dans la gueule. Ses pattes avançaient à une vitesse ni trop petite ni trop grande. Sa queue se balançait gentiment.

Croc de Renard était parti chasser avec une patrouille ce matin au levé du jour. Ils avaient fait de bonnes prise avec Nuage de Scorpion, Lueur du Crépuscule et Tempête d'Orage. La chasse avait été très bonne : 3 écureuils, 2 merles, 4 musaraigne, un lièvre et 3 moineaux, et ils purent rejoindre le campement. Seulement le lieutenant du clan de la Source voulait se promener et peut-être aura-t-il la chance de tomber sur un autre pour commencer une discussion. Il avait décider de rejoindre le cerisier, il aimait bien s'y percher et regarder les alentours. Lors du chemin il avait attrapé un petit mulot qu'il décida de manger lorsqu'il sera arrivé à destination.

Croc de Renard se stoppa net et laissa tomber sa proie sur le sol verdoyant. Il avait cru sentir une odeur de sang, mais il n'était pas sûr. Peut-être que c'était celui de la souris mais mieux valait vérifier, car tout à l'heure elle était moins forte. Ses moustaches tressaillir et son nez se mit en action. Il perçut plusieurs odeurs : le mulot, les herbes grasse, les fleurs, les insectes, l'eau qui ne s'était toujours pas infiltrer dans le sol, mais aussi du sang. Il ne rêvait pas. Le chat majestueux pris peur, un danger était ou était passé par là, et il avait sûrement laisser des dégâts derrière lui. Croc de Renard voulait rencontrer quelqu'un en chemin mais pas quelqu'un de mort ou de blesser ! Sans attendre il reprit sa proie et courut dans la direction du sang. Son coeur battait fort, comme s'il allait sortir de sa poitrine, il avait peur de ce qu'il allait découvrir, mais il le fallait. Il courrait aussi vite qu'il le pu, son ventre frôlant le sol et son pelage imitant les vagues d'une mer déchaînée. Il courut jusqu'au cerisier ou là il vit du sang couleur rouge vif. Cet évènement s'était passé il n'y a pas longtemps. Le matou s'arrêta un moment avant de prendre son courage pour regarder derrière le tronc. Il ferma les yeux, commença à marcher, ouvrit les yeux, contourna l'arbre et fut surpris de ce qu'il vit : Etoile de Printemps, son meneur était dans une marre de sang, il ne savait pas s'il elle était encore en vit mais espérait que oui, il ne voulait pas être chef maintenant, et pas dans cette condition. Sans attendre il courut vers la victime et la regarda. Elle ouvrit les yeux, ouf elle était vivante. Elle les ferma à cause de sa fatigue et posa une question. Lorsqu'il répondit sa voix était chevrotante :

"- C'est moi Crocs de Renard, ne t'en fait pas je vais te sortir de là ! Accroche toi s'il te plait !"

Sans attendre de réponse, il la lécha pour essayer d'arrêter l'hémorragie, mais il n'avait pas eu beaucoup de succès. Laissant sa souri vers la chatte il décida d'imiter son guérisseur, les toiles d'araignée permettaient d'arrêter une hémorragie, pour celle-ci cela ne suffira pas, mais ça tiendra un moment. Sans attendre il fila à la vitesse de l'éclair non loin de là à la recherche du remède. Son coeur battait encore la chamade, il était affolé et on sentait sa peur, la peur de perdre un être cher. Il ne mit pas longtemps à en trouver une et reviens vers Etoile de Printemps. Jamais il n'avait courut aussi vite. Puis la posant délicatement sur ses blessures il espérait qu'un miracle arrive, mais lequel ? Il n'en savait rien. Les toiles d'araignée étaient bien posé, d'après lui. Maintenant il fallait l'aide du guérisseur, seulement il était loin, peut-être avait-il le temps d'aller la chercher.

"- Etoile de Printemps, tiens bon, il faut que j'aille chercher le guérisseur, c'est la seule solution"

Il parla d'un ton doux et attendais la réponse de son meneur. La laisser seule ne lui faisait pas plaisir non plus mais il n'avait pas le choix.

Croc de Renard était apeuré, on pouvait le voir dans ses yeux, mais Etoile de Printemps ne le verrais pas. Tant mieux car si elle le savait celle-ci risquait d'encore plus s'inquiéter. Elle lui répondit d'une voix faible et fatigué. Faire une phrase devenait dure et elle ne pu que souffler certain mot qu'il compris tout de suite. Elle lui demandait d'aller chercher la guérisseuse et l'apprenti guérisseur. Sans attendre le chat roux fit un demi tour et courut aussi vite qu'il le pouvait. C'était un félin très rapide, un des plus rapide d'ailleurs, mais aussi l'un des moins endurant. Mais il fallait continuer de courir car la vie de sa meneuse en dépendait. Son ventre frôlait le sol, ses pattes allaient tellement vite qu'il était impossible de les voir. Sa queue lui permettait de tenir en équilibre et elle était un peu courbé vers l'arrière. Les arbres défilait à une vitesse grand v, on aurait dit que plus rien ne pouvait l'empêcher d'aller jusqu'à son but. La peur au ventre, il continua pensant à Etoile de Printemps et espérant qu'elle survive. Son ventre était le portrait craché de la seconde guerre mondial tellement il se crispait, mais cela ne l'arrêta pas dans sa course folle. Obstacles furent contourné ou bien il sauta par dessus.
Croc de Renard zigzaguait entre les arbres, entre les tronc mort, les trous, tous ce qui se trouvait sur son chemin, rien ne l'arrêtait. La poussière et les feuilles s'envolaient derrière lui, seulement sa respiration devenait irrégulière et bruyante. Il manquait de souffle. Mais il ferma les yeux, pensa à rien, et il reparti de plus belle grâce à un accélérage. Sa gorge lui brûlait, comme si la lave si glissait. Sa vision rétrécissait et il avait l'impression de s'étouffer, mais il continua. Si elle mourrait par sa faute il s'en voudra toute sa vie. Le campement était encore un peu plus loin. Y arrivera-t-il ? Il en était sûr. Pour que cette course devienne plus facile il oublia sa douleur, son manque d'air, il oublia tout, et il pu continuer.
Le chat roux sorti enfin de la forêt, il était maintenant sur une plaine, verte. Les oiseaux s'envolèrent à son passage, les souris rejoignirent aussi vite qu'elles le purent leur terriers sous terre, mais le félin passa sans s'en occuper, il ne les regarda même pas.

Le campement était enfin là, plus que quelque pas et il était arrivé. Sans attendre il s'introduit dans le tunnel d'ajonc et se précipita dans la tanière du guérisseur. Par chance il les trouva les deux, était-ce du hasard ? Il en doutait. La situation fut expliqué aussi vite qu'il le pu :"Etoile de Printemps, est blessé elle risque de mourir". Cela suffit à leur faire emballer les affaire pour rejoindre le cerisier, la course folle recommencera mais pour une cause importante. Le repos sera pour plus tard, malgré qu'il soit essoufflé et qu'il ait mal à ses pattes et à sa gorge.....